La
brise
Nos
vies parfois
Seraient une mer étale
Soudain
la vague
Le
rocher
Et la
lame se déchire
En
éclats l’écume
Jetée contre l’écueil
Une
gangue explose
Un
noyau se fracasse
Et la conscience est à nu
Le
ciel
En
poussière irisée
Se
disperse
En
poussière d’eau
Se répand
Puis
le ciel rejoint la vague
Puis
la vague
A la rumeur de l’océan se fond
A
nouveau la brise
Et
nos vies à nouveau
Telle
une mer étale
Puis
un nouveau récif
Et la prochaine lame se mue
En de
nouveaux brisants
Suivis
d’autres mers étales
Sous d’autres brises encore
Ainsi se nouent
Et se délient les flots
Entre sac et ressac
Ainsi de leur souffle pailleté
Jailli contre l’obstacle
Se nourrit la grandeur
De notre simple sillage
Marie France Kunczé
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